Pitch

Fragments de voyages en Bolivie par un apprenti linguiste étudiant la langue des Siriono.

vendredi 9 novembre 2012

Trinidad en novembre


J’ai déjà beaucoup parlé de Trinidad l’année dernière, avec mes premières impressions, une première visite du centre puis une autre visite du quartier de Pompeya. Je vais cependant vous en reparler, car mes impressions sur la ville sont nouvelles. Je vous proposerais quelques photos plus spécifiques que ce que j’ai pu vous montrer l’année dernière, sauf les deux premières, pour que vous resituiez un peu le style de la ville.
La place centrale

Trinidad, c’est une petite ville en Bolivie, mais qui est en pleine expansion. Le niveau de vie moyen est en augmentation et la population également. C’est le chef-lieu du département du Béni, qui couvre une bonne partie du territoire bolivien. C’est un département riche, grâce aux élevages immenses et à l’exploitation forestière. La ville est entourée de communautés indigènes plutôt bien intégrées dans la vie de la cité, et la proportion de « blancs » est très faible. D’autant plus qu’il n’y a pas de touristes à Trinidad, car rien d’historique ou de particulièrement enthousiasmant. Il y en a quand même, parfois. Le pape Jean-Paul II est venu une fois, il a béni la ville, qui est donc maintenant la Sanctisima Trinidad.
La catédrale centrale de la ville

Ce n’est pas la seule église ici, et à chaque coin de rue apparait une nouvelle bâtisse sacrée, dont celle du candidat à l’élection américaine Mitt Romney. Beaucoup d’écoles sont religieuses également.
Un église mormone

Je suis arrivé en ville sous la pluie, et en fait, c’est bien. La plupart des maisons disposent de leurs propres trottoirs, souvent couverts. Il est donc possible de se déplacer en ville sans être constamment sous la pluie. Mais ce qui m’a surtout plu, c’est que la pluie entraine un mouvement des eaux d’égout, qui ne stagnent pas, et puent moins. C’est vraiment notable.
C'est vraiment n'importe quoi

Un autre fait impressionnant, c’est le développement de la ville. Depuis l’an dernier, j’ai pu constater l’ouverture de plein de petites boutiques à l’occidental, avec uniquement des vêtements, ou uniquement des chaussures de sport, tandis que la tradition ici est plutôt le marché couvert avec tout en vrac. J’étais content de voir également que le bâtiment en construction devant lequel je passais souvent a donné naissance à une magnifique Maison de la culture du Béni, dans laquelle il y a un centre artisanal et une bibliothèque vraiment très belle.
La maison de la culture flamboyante

En centre-ville aussi, les changements sont visibles. Il y a davantage de 4x4, même si le nombre de motos n’a pas décru. J’ai croisé pas mal de gens habillés de chemises-cravates propres et donnant une impression de réussite, mais c’est peut-être dû à l’événement sportif en cours. L’arroyo, l’espèce de fleuve vivant qui traverse la ville est par contre toujours aussi glauque, avec pas mal de poubelles renversés sur les berges. Les publicités sont également bien plus nombreuses en ville, et notamment sur des écrans vidéo géants, comme ici à droite.
De la publicité intrusive aaaaaaaaaah

Le quartier de Pompeya, où j’ai une chambre ces jours-ci a lui aussi beaucoup changé. En son centre trônait une sorte de chantier moche qui a donné naissance à un parc aéré et qui promet d’être très agréable quand il sera complétement terminé. Les routes autours sont en train d’être tassées et remises à neuf, ce qui donne au quartier une toute autre allure. Ca reste un quartier pauvre, mais il est beaucoup moins inquiétant et les taxis ne font pas une tête bizarre quand on leur dit que l’on veut s’y rendre.
Au fond, en bleu, c'est le marché couvert de Pompeya

Et une dernière photo pour la route, avec une connaissance, qui a lui aussi profité du temps depuis ma dernière visite ! En effet, si vous regardez bien (j’ai pas réussi à faire une belle photo, j’suis déçu) vous pourrez voir que le paresseux porte son petit contre son ventre pour faire ses cabrioles dans les arbres ! Je vous montrerais bien une vidéo que j’ai pris de lui, mais la connexion est trop mauvaise par ici pour espérer l’uploader, je vous la proposerai plus tard !
Coucou, l'ami !

C’est fini pour ces jours-ci, et après un rythme enlevé, je risque de ne pas vous donner de nouvelles pendant plusieurs jours ! En effet, je partirais sans doute sous peu au village d’Ibiato ! Je serai content de lire vos commentaires, questions ou messages de soutien ! Et à bientôt pour de nouvelles aventures !

3 commentaires:

  1. Génial de te re-lire Noé! et j'aime la photos du Paresseux, c'est vraiment trop chouette comme bestiole! Bon courage pour la suite et bon voyage!!
    Lucie

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    1. C'est effectivement sympa de réentendre parler de ces petits coins. Si tu trouves le temps de faire des photos avant/après de quelques coins ayant vraiment changés, ça pourrait être un regard intéressant (surtout si ce regard continu durant les voyages suivants... lalala)

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