J’ai déjà beaucoup
parlé de Trinidad l’année dernière, avec mes premières impressions, une
première visite du centre puis une autre visite du quartier de Pompeya. Je vais
cependant vous en reparler, car mes impressions sur la ville sont nouvelles. Je
vous proposerais quelques photos plus spécifiques que ce que j’ai pu vous
montrer l’année dernière, sauf les deux premières, pour que vous resituiez un
peu le style de la ville.
La place centrale |
Trinidad, c’est une
petite ville en Bolivie, mais qui est en pleine expansion. Le niveau de vie
moyen est en augmentation et la population également. C’est le chef-lieu du
département du Béni, qui couvre une bonne partie du territoire bolivien. C’est
un département riche, grâce aux élevages immenses et à l’exploitation
forestière. La ville est entourée de communautés indigènes plutôt bien
intégrées dans la vie de la cité, et la proportion de « blancs » est
très faible. D’autant plus qu’il n’y a pas de touristes à Trinidad, car rien
d’historique ou de particulièrement enthousiasmant. Il y en a quand même,
parfois. Le pape Jean-Paul II est venu une fois, il a béni la ville, qui est
donc maintenant la Sanctisima Trinidad.
La catédrale centrale de la ville |
Ce n’est pas la
seule église ici, et à chaque coin de rue apparait une nouvelle bâtisse sacrée,
dont celle du candidat à l’élection américaine Mitt Romney. Beaucoup d’écoles
sont religieuses également.
Un église mormone |
Je suis arrivé en
ville sous la pluie, et en fait, c’est bien. La plupart des maisons disposent
de leurs propres trottoirs, souvent couverts. Il est donc possible de se
déplacer en ville sans être constamment sous la pluie. Mais ce qui m’a surtout
plu, c’est que la pluie entraine un mouvement des eaux d’égout, qui ne stagnent
pas, et puent moins. C’est vraiment notable.
C'est vraiment n'importe quoi |
Un autre fait
impressionnant, c’est le développement de la ville. Depuis l’an dernier, j’ai
pu constater l’ouverture de plein de petites boutiques à l’occidental, avec
uniquement des vêtements, ou uniquement des chaussures de sport, tandis que la
tradition ici est plutôt le marché couvert avec tout en vrac. J’étais content
de voir également que le bâtiment en construction devant lequel je passais
souvent a donné naissance à une magnifique Maison de la culture du Béni, dans
laquelle il y a un centre artisanal et une bibliothèque vraiment très belle.
La maison de la culture flamboyante |
En centre-ville
aussi, les changements sont visibles. Il y a davantage de 4x4, même si le
nombre de motos n’a pas décru. J’ai croisé pas mal de gens habillés de
chemises-cravates propres et donnant une impression de réussite, mais c’est peut-être
dû à l’événement sportif en cours. L’arroyo, l’espèce de fleuve vivant qui
traverse la ville est par contre toujours aussi glauque, avec pas mal de
poubelles renversés sur les berges. Les publicités sont également bien plus
nombreuses en ville, et notamment sur des écrans vidéo géants, comme ici à
droite.
De la publicité intrusive aaaaaaaaaah |
Le quartier de
Pompeya, où j’ai une chambre ces jours-ci a lui aussi beaucoup changé. En son
centre trônait une sorte de chantier moche qui a donné naissance à un parc aéré
et qui promet d’être très agréable quand il sera complétement terminé. Les
routes autours sont en train d’être tassées et remises à neuf, ce qui donne au
quartier une toute autre allure. Ca reste un quartier pauvre, mais il est
beaucoup moins inquiétant et les taxis ne font pas une tête bizarre quand on
leur dit que l’on veut s’y rendre.
Au fond, en bleu, c'est le marché couvert de Pompeya |
Et une dernière
photo pour la route, avec une connaissance, qui a lui aussi profité du temps
depuis ma dernière visite ! En effet, si vous regardez bien (j’ai pas
réussi à faire une belle photo, j’suis déçu) vous pourrez voir que le paresseux
porte son petit contre son ventre pour faire ses cabrioles dans les
arbres ! Je vous montrerais bien une vidéo que j’ai pris de lui, mais la
connexion est trop mauvaise par ici pour espérer l’uploader, je vous la
proposerai plus tard !
Coucou, l'ami ! |
C’est fini pour ces
jours-ci, et après un rythme enlevé, je risque de ne pas vous donner de
nouvelles pendant plusieurs jours ! En effet, je partirais sans doute sous
peu au village d’Ibiato ! Je serai content de lire vos commentaires,
questions ou messages de soutien ! Et à bientôt pour de nouvelles
aventures !
Génial de te re-lire Noé! et j'aime la photos du Paresseux, c'est vraiment trop chouette comme bestiole! Bon courage pour la suite et bon voyage!!
RépondreSupprimerLucie
C'est effectivement sympa de réentendre parler de ces petits coins. Si tu trouves le temps de faire des photos avant/après de quelques coins ayant vraiment changés, ça pourrait être un regard intéressant (surtout si ce regard continu durant les voyages suivants... lalala)
SupprimerJ'adore :)
RépondreSupprimerbisous
Sonia