Je continue à vous raconter mon voyage dans un deuxième message qui vous laissera sans doute sur votre faim. Dans l'épisode précédent je quittais donc Madrid à bord d'un énorme avion. Celui-ci ressemblait à ceux des films américains, avec une rangée centrale de quatre sièges et de chaque côté une allée puis deux places. J'étais assis à côté d'un couloir, dans la partie centrale. En face il y avait un écran avec tantôt des publicités tantôt des informations sur le vol. Je crois qu'il y avait aussi des films mais c'était tellement noyé de publicité que c'était difficile de savoir.
Une brochure pour un centre de congrès. |
Les écrans d'informations étaient vraiment trop bien. Bon, les cartes permettant de voir où on en est du trajet, c'est marrant, les écrans avec la vitesse, le nombre de kilomètres restants sur les 10 000 à parcourir, c'est marrant, mais le plus marrant, la crème de la crème c'est la vue de l'avion lors du décollage et de l'atterrissage. Grâce à une caméra située sur l'aileron arrière on pouvait voir un bon morceau de carlingue et voir que tout se passe bien.
Peu après le décollage, on a eu droit à un repas du soir sympathique, bienvenue malgré l'heure tardive. Il était en effet presque deux heures du mat'. Après ça, j'crois que j'ai dormi pas mal, par morceaux. Quand je n'arrivais pas à trouver le sommeil, j'écoutais une des dix fréquences de radio disponible à bord. Je me suis réveillé à un moment au milieu de Rango, un film d'animation que j'avais un peu envie de voir. Il m'en manquait une bonne moitié, voir plus, mais j'ai quand même mis les écouteurs et l'ai regardé, un bout en anglais un bout en espagnol.
Bientôt l'objectif ! |
Le repas suivant a été le petit déjeuner. Et là, on pourrait s'attendre à une spécialité locale mais non, ce fut un bon vieux sandwich jambon beurre, avec une sorte de viande recomposée bizarre. Puis il y avait aussi une compote pas trop mauvaise et un snickers. Très local donc...
Le vol a été relativement long mais mon entrainement à supporter de ne rien faire a porté ses fruits et j'ai réussi à ne pas sombrer dans la démence !
L'aéroport de Buenos Aires, qui ressemble aux aéroports de cinéma. |
Je suis donc arrivé à Buenos Aires aux premières heures du jour et j'ai pu entraperçevoir le sol par les hublots situés loin sur le côté. L'avion a atterri sans encombre et les espagnols ont applaudis avec enthousiasme, avec plein de cris de joie, c'était rigolo. Je descends ensuite et cherche où me diriger. Je décide de passer le portail pour aller vers le hall principal, puisque je n'ai pas de ticket pour la suite du voyage. Je reçois donc un joli tampon m'autorisant à rester en Argentine 80 jours, ce qui est bien, mais je n'y resterais pas autant ! Pour ceux qui tiquent, Buenos Aires c'est la capitale de l'Argentine, hein.
Le drapeau de l'Argentine en Légo ! |
Je cherche alors ma correspondance, qui pars à 16h alors qu'il est à peine 10h. Je trouve le guichet de la compagnie Aerosur, la compagnie de Bolivie, et le monsieur me dit de revenir plus tard, vers 13h. Je cherche alors un coin où glander et j'attends. Je décide au bout d'un moment de sortir faire un tour, et je vois un morceau insignifiant de l'Argentine.
Le chouette nom des pompiers ici, avec le côté classe de la caserne. |
Je retourne au guichet à l'heure indiquée et je vois l'hôtesse d'accueil cocher mon nom sur une liste imprimée, on passe à un autre niveau d'organisation là ! Mais bon, ça semble bien se passer. J'avance et passe à un autre guichet où l'on m'annonce qu'il me faut payer une taxe aéroportuaire. Je ne comprends pas bien le montant demandé en pesos argentins mais je peux payer en dollars et ça m'en coutera 13. Voilà qui tombe bien...sauf que je n'ai pas de dollars. Je me rends alors au bureau de change et je passe mon billet de 20 euros pour récupérer presque cents pesos argentins. Je retourne au guichet et donne une partie de ma liasse, autour de 50 pesos. Je peux enfin accéder au dernier guichet et obtenir mon billet, ouf.
Juste à côté du précédent modèle, le vieux camion des bomberos ! |
Je regarde l'heure et les billets qu'il me reste. Je me dis que j'ai assez pour m'acheter à manger, parce que j'ai un peu faim quand même, avec le décalage horaire et tout ça. Je boude le McDo pour une sandwicherie ou je prends un plat et un fanta orange affreux. J'en ai pour 44 pesos et il me reste 48,75. Je donne donc deux billets de 20 et un billet de cinq. Elle galère avec sa monnaie, elle en trouve pas, va voir sa collègue et reviens me demander si j'en ai pas. Je sors un billet de deux et mes 75 centimes. Elle prend ça en m'indiquant que c'est bon. Ils sont gentils les gens ici !
Ouf, mon vol n'est pas annulé ! |
Je m'assoie donc un moment et je mange cet espèce de sandwich étrange avec des tranches d'une viande indéfinie grillée puis panée. C'est plutôt bon et je suis d'attaque pour la douane, à nouveau. Je refais une file d'attente pour obtenir un tampon de sortie et je me dirige vers la salle d'attente pour faire la dernière étape de ce long voyage ! Et vous aurez la suite au prochain épisode !
Que de sandwichs !!! Et tu les prends même pas en photo ?
RépondreSupprimerBuenos Aires, ça a l'air super cool !! :)
<3
Diable tu n'en es qu'au trajet et déjà tant de pérégrinations.
RépondreSupprimerVivement la suite !!
J'adore :)
RépondreSupprimerbisousssss
hummmm le sandwich me donne faimmmmm.....
RépondreSupprimerAha les bordels avec les douanes différentes.
RépondreSupprimer