Le grand départ a commencé par un petit départ, celui de Lyon. En sortant de l'appartement dans la chaleur caniculaire, avec un sac à dos bien lourd. Heureusement que Diane m'accompagnait, parce que sinon j'suis pas sûr que j'aurais survécu au trajet. J'avais donc sur le dos l'énorme machin que vous avez pu voir dans l'article précédent, sans la petite excroissance qui dépasse à l'arrière, que j'ai détaché comme bagage à main..
Premier objectif, l'ISH, pour passer voir une de mes profs qui n'avait pas pu me passer des documents avant. Et tant mieux car j'ai ainsi pu récupérer des photos des Sirionos prises en 1995, que je pourrais leur donner ! C'était aussi l'occasion de faire visiter le long couloir du labo à Diane. Mais ce n'était qu'une étape, comme le fut l'arrêt au Subway de la gare pour un sandwich qui serait le premier d'une longue série.
Les rails de la navette pour l'aéroport |
Après avoir pris la navette, on découvre l'aéroport de Lyon qui ressemble à un très grand couloir pas très rigolo. On demande à une madame qui nous dit qu'on est un peu trop en avance pour l'enregistrement. On en profite pour assister à un alerte à la bombe pour un colis abandonné. Je passe ensuite au guichet où je reçois deux billets...attends...deux ? Lyon-Madrid, ok. Madrid-Buenos Aires, ok. Et Buenos Aires-Santa Cruz de la Sierra ? Non, à prendre sur place...hum...ok...bon...
L'aéroport de Lyon |
Je pèse mon sac qui ne fait que 16 kilos et je l'abandonne en espérant le trouver à mon arrivée. En nous approchant du guichet suivant, on est abordé par un jeune. Il nous dit qu'il va à San Diego et que notre avion va avoir 40 minutes de retard alors il est un peu en panique...et on lui dit qu'on peut pas l'aider. Diane soupsonne qu'il aille à la Comic Con, mais il est peut-être encore à Madrid à l'heure qu'il est.
Ce n'est pas l'avion que j'ai pris mais il est vert. |
Je dois finalement dire au revoir à Diane et passer par le détecteur à métaux. Les adieux sont difficiles, même en sachant que c'est pour peu de temps. Le passage au rayon X de mon sac ne révèle rien d'inquiêtant et je le refais (j'ai eu à sortir tous les composants électroniques) en discutant avec la voisine. On échange sur nos destinations et elle prend aussi la correspondance pour Buenos Aires. On a le temps de discuter vu que l'avion a finalement près d'une heure de retard. Au moment de monter dans celui qui arrive finalement, elle croise une connaissance qui va à Santa Cruz, mais en passant par Lima non par Buenos Aires. On se sépare dans l'avion et je me retrouve dans le fond. C'est un tout petit avion, avec deux rangées de quatre sièges. Il est très bruyant mais le vol se passe bien. On rattrape même un peu de notre retard. Les annonces sont faites en espagnol puis en anglais...mais avec un tel accent espagnol qu'en fait, c'est incompréhensible !
L'avion d'Iberia, dans lequel je suis resté douze heures. |
En descendant de l'avion je retrouve les deux filles ainsi que deux autres qui vont à Santa Cruz et ma voisine d'avion avec qui j'avais à peine discuté et qui allait à Lima (donc avec les autres). Un problème se posait pour cette dernière, ainsi que pour celle qui allait à Buenos Aires, elles n'avaient pas leur billet pour la correspondance. On file tous ensemble dans l'aéroport de Madrid. Il est très impressionnant, avec beaucoup de tapis roulants plats. On traverse un hall immense en discutant un peu puis on prend une navette souterraine pour changer de terminal. On passe alors la douane et les deux sans tickets se font refouler sans trop comprendre. Elles ne parlent pas bien espagnol ni anglais toute les deux. Elles repartent dans l'autre sens sans trop savoir où aller. Mes nouveaux compagnons de voyage préfèrent ne pas les attendre pour ne pas rater leur vol. Je les suis un peu, trouve la porte d'embarquement pour mon vol puis reviens sur mes pas. Je reste à côté de l'arrivée de la douane un moment mais ne les revois pas. Au bout d'un moment, je suis contraint de retourner au guichet d'embarquement. Je ne reverrais pas la fille avec qui j'avais discuté, ni là ni à la descente de l'avion. Dommage pour elle...Et ça commence à m'inquiéter un peu car je n'ai pas non plus de ticket pour ma correspondance suivante ! Je monte néanmoins dans l'avion et quitte l'Europe !
Elles sont chouettes tes photos d'avion !!
RépondreSupprimerTu ne parles pas encore de ton expérience de l'avion... Alors ? :)
Oui Oui la suite la suite !!! Alors ça fait ça de suivre le voyage de quelqu'un via un blog !! C'est trop fun !!!!!!!! Encore encore c'est trop tooooop !!!!
RépondreSupprimerExcellent !!!
RépondreSupprimerSuper chaud le coup des tickets, ça doit mettre un bon coup de stress.
Top les photos ;p
Mdr trop cool le camion des bomberos !
RépondreSupprimerTu l'as pris en photo en pensant à moi c'est ça =p
Pense à ramener des bébés singes comme on avait dit!
Et ne te fais pas enlever par des trafiquants de drogue boliviens... sinon on va en chier pour terminer la bande annonce de Indiana Jones...
La suite arrive bientôt, je viens de déjeuner là. Merci pour vos messages !
RépondreSupprimerEt oui, Sylvain, le camion de bomberos il est pour toi !
Et ben c'est passionnant, je suis contente d'avoir découvert ce blog et surtout d'avoir compris comment naviguer à l'envers... mais c'est normal puisque tu es dans l'hémisphère sud... bisous en attendant la suite... l'hotel Bolivar ça donne envie!
RépondreSupprimerToi aussi t'as flippé quand t'as pris l'avion? Ptain pour Rome j'ai grave flippé ahaha le pilote en attérissant il y allait par pallier de plusieurs mètrs c'était un calvaire.
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